Pratiques de gouvernance dans les SPO - les 3 principales conclusions

GUBERNA, l’Institut des Administrateurs, s’engage depuis de nombreuses années à promouvoir la bonne gouvernance dans tous types d’organisations, y compris dans les social profit organisations (SPO). Aujourd’hui, les bonnes pratiques de gouvernance dans les SPO sont plus importantes que jamais, compte tenu des attentes sociétales et institutionnelles croissantes. Cette nouvelle étude vise donc à apporter un éclairage sur les pratiques actuelles en matière de gouvernance. L’étude examine la composition des conseils d’administration, le rôle de ces conseils, l’engagement des administrateurs, le fonctionnement de l’assemblée générale, ainsi que la manière dont ces éléments contribuent à leur processus de professionnalisation.

L’étude complète est disponible ici pour les membres GUBERNA connectés et est accompagnée d’un résumé détaillé.

1. Une forte perception de la professionnalisation

Les organisations interrogées évaluent leurs propres pratiques de gouvernance de manière remarquablement positive. Sur une échelle mesurant l’application des principes de bonne gouvernance, elles obtiennent en moyenne 8,5 sur 10. Bien que ce résultat repose en grande partie sur une auto-évaluation, il montre que les principes fondamentaux de la bonne gouvernance sont désormais bien intégrés dans le secteur à profit social. Cependant, la présence d'une professionnalisation ne signifie pas qu'il n'y a pas de points à améliorer. La publication complète apportera ici des informations supplémentaires.

2. Une composition équilibrée mais pas toujours diversifiée

Les conseils d’administration du secteur à profit social présentent, en moyenne, une composition assez équilibrée, mais certains points d’attention subsistent. Environ 54 % des administrateurs sont indépendants, mais un conseil sur cinq ne compte aucun membre indépendant. La diversité des genres est raisonnable : un peu plus de la moitié des conseils comptent au moins un tiers de femmes, même s'il faut également noter que moins de 2 % des organisations ont un conseil composé uniquement d'hommes. La diversité d’âge est encore plus difficile à atteindre, notamment en ce qui concerne l’intégration de profils plus jeunes. Par ailleurs, certains conseils affichent une taille relativement importante, souvent pour impliquer davantage de parties prenantes. Cela renforce la légitimité, mais peut en même temps limiter l’efficacité et la rapidité de la prise de décision.

3. Des administrateurs animés par un fort engagement sociétal

La plupart des administrateurs se sentent profondément attachés à la mission et aux valeurs de leur organisation. Les motivations altruistes et sociétales constituent la principale raison d’accepter un mandat, mais des considérations professionnelles jouent également un rôle. Pour beaucoup, le travail au sein du conseil représente une opportunité d’apprentissage, de réseautage et de développement personnel. Il est frappant de constater que trois quarts des administrateurs ont accepté leur mandat sur invitation. Cela confirme l’importance des réseaux personnels dans le recrutement des administrateurs, tout en soulevant la question d’une éventuelle nécessité de plus grande ouverture dans ce processus.

Bien entendu, l’étude complète abordera ces éléments avec davantage de nuances, car elles sont nombreuses. Téléchargez l’étude complète ci-dessous. (Disponible uniquement pour les membres GUBERNA connectés)